Pour la cinquième année consécutive, le Syntec Numérique présente le Top 250 des éditeurs de logiciels français.
Les indicateurs sont au vert sur le plan économique : la croissance du chiffre d’affaire est de 17% et représente 10.5 milliards d’euros; dont 22% grâce aux ventes en mode SaaS.
La croissance n’est pas homogène. Les 10 plus grands éditeurs jouent beaucoup dans la croissance avec une augmentation de 22% en douze mois.
La filière se caractérise par une forte concentration. Les éditeurs de moins de 10 millions de chiffres d’affaires représentent 62% des éditeurs en France, soit 7% des revenus du secteur.
La France ne compte que 15 entreprises dont l’activité génère plus de 100 millions d’euros de CA par an. Par exemple, Dassault à lui seul représente 2 milliards d’euros, soit 20% des 10.5 milliards de ce top 250.
L’internationalisation des éditeurs doit être un sujet essentiel car aujourd’hui la majeur partie des acteurs manquent d’ouverture internationale.
Les éditeurs de moins de 10 millions de CA réalisent 80% de leurs revenus en France et 13% dans la zone EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique).
Le soutien à l’innovation et au financement sont des points essentiels mais s’il n’y a pas de soutien à l’internationalisation, le marché français restera avec de petits acteurs qui pour pouvoir se développer accepteront de se faire racheter par de gros groupes.